Le Bureau du Surintendant des institutions financières (BSIF) a rendu une décision importante concernant les fonds à intérêts élevés vendu sous forme de fonds communs et de FNB. À partir du 31 janvier 2024, ils devront avoir un facteur de liquidité de 100% ce qui n’était pas le cas.
Nous avons fait le suivi avec les différents fournisseurs de comptes à intérêt élevé que nous utilisons et nous avons eu comme information qu’il faut prévoir une baisse des rendements allant de 0.5% à 0.75% d’ici la fin janvier. Cette baisse va être progressive et elle a déjà commencé. Les taux sont à présents rendu à 4.88% net (en date du 01/12/2023).
Si vous en avez et que vous avez une vision long terme avec cette argent, le moment est venu de penser à la rediriger vers d’autres produits. Cela peut être des fonds d’obligations courts termes, des fonds d’obligations ou encore des produits équilibrés. N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes dans cette situation et nous validerons avec vous la meilleure stratégie à adopter.
Nous tenons à féliciter Véronique qui a complété avec succès la formation pour devenir conseillère en sécurité financière. Elle suis actuellement son stage et elle va le compléter d’ici le mois de février 2024.
Elle sera en mesure dans le futur de répondre à vos questions sur vos assurances et d’analyser vos besoins en assurances.
Le mois de novembre aura connu un fort rebond après un mois de septembre et d’octobre négatif.
Tout à commencer avec l’ouverture de la banque centrale américaine (FED) concerant la fin des hausses de taux le 1er novembre. Pour la première fois, la FED laisse sous entendre que les hausses de taux sont finis et que nous allons avoir une période de stabilité dans les taux.
À la mi-novembre, les chiffres d’inflations ont été très bons, confirmant la baisse observé depuis septembre et l’atteinte des objectifs de 2023 en avance. Il faut toute fois rester prudent, il serait possible de voir l’inflation remonter durant le mois de décembre avec les dépenses de Noël.
Notons aussi la baisse du pétrole alors que l’on craignait une envolé du cour à la suite du conflit en Israël. C’est l’inverse qui se produit avec des stocks plus élevés que prévues et ceux, malgré une réduction de la production de baril de pétrole.
Les marchés boursiers et obligataires se redressent, les investisseurs accueillant favorablement le ralentissement de l’inflation.
La majorité des principaux indices ont terminé la semaine en hausse, l’indice S&P 500 et le Nasdaq Composite ayant enregistré jeudi leur meilleure progression mensuelle (8,9 % et 10,7 %, respectivement) depuis juillet 2020. La baisse des rendements des bons du Trésor a semblé continuer à stimuler le sentiment, et un indice général du marché obligataire a enregistré sa meilleure progression mensuelle depuis 1985.
La semaine a apporté quelques bonnes nouvelles sur le front de l’inflation. Jeudi, le département du commerce a indiqué que l’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), a augmenté de 0,2 % en octobre, ce qui représente un ralentissement par rapport à septembre. L’augmentation en glissement annuel a ainsi été ramenée à 3,5 %, ce qui reste bien supérieur à l’objectif de 2 % fixé par la Fed, mais constitue le niveau le plus bas depuis avril 2021. Au cours des six derniers mois, l’indice PCE de base a progressé encore plus lentement, à un taux annualisé de 2,5 %.
L’indice composite TSX a terminé en hausse de 1 % à 20 452 vendredi, un niveau inégalé depuis septembre, après avoir enregistré sa plus forte progression mensuelle (+7,48%) en trois ans en novembre.
Les actions liées aux matières premières, les prêteurs et les sociétés technologiques ont mené les gains à la Bourse de Toronto, les marchés réagissant aux nouvelles données économiques et aux bénéfices des entreprises. Les investisseurs ont également digéré les remarques de Fed Powell tout en attendant la décision de la BoC la semaine prochaine.
Les dernières données ont montré que l’économie canadienne a créé plus d’emplois que prévu le mois dernier et que le taux de chômage a légèrement augmenté à 5,8%, son plus haut niveau depuis près de deux ans.
De plus, le S&P Global Manufacturing PMI a indiqué une baisse plus importante de l’activité manufacturière. Barrick Gold (0,5%) et Kinross Gold (0,8%) ont progressé après que le métal précieux ait atteint son plus haut niveau historique. Par ailleurs, la Banque nationale du Canada a grimpé de 5 % après avoir annoncé une hausse de ses bénéfices au quatrième trimestre. BMO a également progressé de 1,8 % bien qu’elle ait manqué les estimations de bénéfices trimestriels.
L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en hausse de 1,35 %, la forte baisse de l’inflation et la chute des rendements obligataires ayant stimulé les investisseurs. Les principaux indices boursiers ont également progressé. Le DAX allemand a grimpé de 2,30 %, le FTSE MIB italien de 1,69 % et le CAC 40 français de 0,73 %. L’indice britannique FTSE 100 a gagné 0,55 %.
Le taux d’inflation de la zone euro baisse, mais les décideurs politiques affirment qu’il n’est pas temps de réduire les taux d’intérêt
La croissance annuelle des prix à la consommation dans la zone euro a ralenti plus que prévu en novembre pour atteindre 2,4 %, contre 2,9 % en octobre et en dessous des attentes de 2,7 % dans un sondage FactSet réalisé auprès d’économistes. Les pressions sous-jacentes sur les prix se sont également atténuées. L’inflation de base, qui exclut les coûts de l’alimentation et de l’énergie, est passée de 4,2 % à 3,6 %. Par ailleurs, le taux de chômage est resté stable à un niveau record de 6,5 %.
Avant la publication des données sur l’inflation, plusieurs responsables politiques ont réitéré leur point de vue optimiste selon lequel les taux devraient rester élevés pour contenir l’inflation. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré devant une commission du Parlement européen que la forte croissance des salaires et les perspectives incertaines signifiaient que « ce n’était pas le moment de commencer à crier victoire » dans la lutte contre l’inflation. Le président de la Bundesbank allemande, Joachim Nagel, et le président espagnol, Pablo Hernandez de Cos, ont réaffirmé qu’il était trop tôt pour commencer à parler de baisses de taux.
Finalement, en Allemagne, l’Office fédéral du travail allemand a indiqué que le taux de chômage a augmenté à 5,9 % en novembre, le niveau le plus élevé depuis 2021, contre 5,8 % en octobre. Le bureau des statistiques a déclaré qu’en termes corrigés des variations saisonnières, le nombre de personnes employées est resté stable par rapport à septembre, tout en augmentant de 0,6 % d’une année sur l’autre. Le nombre d’offres d’emploi a diminué. Parallèlement, les ventes au détail ont augmenté plus que prévu en octobre, avec une hausse séquentielle de 1,1 %, la baisse de l’inflation semblant stimuler la confiance des consommateurs.
Les actions chinoises ont reculé, les indicateurs officiels soulignant les inquiétudes concernant la reprise fragile du pays. L’indice composite de Shanghai a cédé 0,31 %, tandis que l’indice CSI 300 a perdu 1,56 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a chuté de 4,15 %.
Les données économiques du mois d’octobre ont donné un aperçu mitigé de l’économie chinoise. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier est tombé à 49,4 en novembre, contre 49,5 en octobre, marquant ainsi la deuxième contraction mensuelle consécutive. L’indice PMI non manufacturier est passé de 50,6 en octobre à 50,2, un chiffre inférieur aux prévisions. Les chiffres supérieurs à 50 indiquent une croissance par rapport au mois précédent. En revanche, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière a atteint un niveau supérieur aux prévisions (50,7 en novembre, contre 49,5 en octobre), la croissance des nouvelles commandes ayant atteint son niveau le plus élevé depuis juin.
Les bénéfices des entreprises industrielles ont augmenté de 2,7 % en octobre par rapport à la même période de l’année précédente, mais ont ralenti par rapport à la hausse de 11,9 % enregistrée en septembre. Pour les 10 premiers mois de 2023, les bénéfices ont chuté de 7,8 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente un ralentissement par rapport à la contraction de 9 % enregistrée au cours des neuf premiers mois de l’année. Le dernier rapport a renforcé les inquiétudes selon lesquelles la reprise en Chine doit encore trouver une base solide, car le ralentissement du secteur immobilier qui dure depuis des années a freiné la demande dans l’ensemble de l’économie.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
À propos de l’auteur